Cluster en Avesnois

Cluster en Avesnois : Non il ne s’agit pas du trop célèbre et trop encombrant coronavirus mais de ces églises de l’Avesnois qui adhèrent au réseau « Eglises ouvertes ». Après Clairfayt, Epinoy, Beugnies Cousolre, Marroilles, l’église de Solre Le Château va rejoindre le réseau. C’est un maillage qui se crée peu à peu pour le bonheur des touristes et des pèlerins. Le monument construit au 15° siècle en pierre bleue, contient de nombreux joyaux. Il suffit de lever la tête pour observer les blochets, ces pièces de charpente horizontales finement sculptées. A hauteur de regard, il y a les vitraux du 16° siècle, et ceux plus récents et très colorés du fond du chœur, sur le pourtour du bâtiment le chemin de croix est l’œuvre du peintre Lucien Jonas originaire d’Anzin. Remarquables aussi l’orgue, la chaire, les statues. A même le sol d’imposantes pierres bleues sculptées recouvrent les sépultures de la famille De Croÿ Solre. L’ascension du clocher par un escalier en colimaçon conduit à la salle des cloches placées dans une imposante structure bois qui en amortit les vibrations. A quelques 40 m de hauteur, la vue sur la ville est saisissante. Le clocher servait aussi de tour de guet au temps où la principauté de Solre Le Château n’était pas française, où Charles Le Quint étendait sa domination sur les Pays-Bas. Le célèbre bulbe qui couronne le clocher, se retrouve aussi au faîte des églises de Berlaimont et Walcourt (Belgique), témoins d’une unité territoriale passée, que le traité de Nimègue (1678) est venu remettre en cause.