L’équipe diocésaine de la pastorale du tourisme alerte sur des situations qu’elle a rencontrées ou qui lui ont été rapportées concernant les clefs des églises. Elle en a alerté Monseigneur Dollmann. Il nous demande en retour de la répercuter auprès des EAP ou des structures concernées. C’est l’objet de ce message.
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Les conséquences de ces situations s’imposent alors facilement : pénétrations indésirables dans les églises, parfois des vols d’objets du culte (par exemple le vol récent du Saint Sacrement et du calice à Louvroil) , ou encore des « appropriations communales » d’édifices pour lesquels sont envisagés d’autres usages que religieux. Certains mettraient des objets de valeurs à l’abri chez eux « pour les protéger », c’est évidemment une mauvaise solution car dans la loi « qui détient est de fait propriétaire » en cas de décès les héritiers peuvent même les garder légalement. La recherche du possesseur de la clef de l’église de Saint Omer aurait retardé l’intervention des pompiers lors de son incendie.
Il y a des lieux où la gestion des clefs doit être repensée, qu’elle soit claire, responsable, efficace, qu’elle permette l’ouverture des édifices comme leur protection, qu’elle participe à la valorisation du patrimoine religieux. C’est l’intérêt de l’Eglise, des chrétiens et du patrimoine. Une simple boite à clefs au secrétariat paroissial ou au presbytère est déjà une première solution efficace.